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ENTRETIEN AVEC
ÉRIC BOUVRON

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Photo ©Noémie Kadaner

Éric Bouvron est né en Égypte à Alexandrie en 1967, d’un père français et d’une mère grecque. Il grandit en Afrique du Sud, où il suit une formation anglo-saxonne au Théâtre National de Duban, puis vient en France parfaire sa formation théâtrale.

Il découvre des univers singuliers, des approches et des techniques nouvelles à l’École Internationale de Théâtre Jacques Lecoq et lors de stages avec Lindsay Kemp, la chorégraphe, acteur et mime, Ariane Mnouchkine, à l’origine de l’aventure du Théâtre du Soleil, Jean-Paul Denizon, l’assistant de Peter Brook si novateur dans ses interprétations des pièces du grand répertoire international et les maîtres japonais du Théâtre Nô.

Outre cette formation éclectique, Éric Bouvron s’inspire de ses voyages au long cours et des rencontres insolites qu’ils suscitent pour créer des œuvres théâtrales où surgit l’Ouzbékistan des "Cavaliers", la Crète de "Zorba", la Mongolie de "Marco Polo", le sud des États-Unis de "Maya Angelou", la Jordanie des bédouins auxquels "Lawrence d’Arabie" s’était lié d’amitié, l’Île de la Réunion de "Roland Garros"...

D’autres expéditions sont à l’origine de créations plus intimes : "N’Gubi le bushman" a été écrit à la suite d’une déambulation nomade en Namibie, "Thé sur la Banquise" est le fruit d’une relation privilégiée avec les Inuits quand le spectacle "Afrika" résonne des anecdotes de l’enfance de l’auteur en Afrique du Sud.

Dernièrement, suite aux voyages aux Antilles, il a lancé un projet de création de podcasts des voix multiples de la littérature caraïbe, en commençant par "La Migration des Cœurs" de Maryse Condé et "Gouverneurs de la Rosée" de Jacques Roumain.

Comment définiriez-vous votre style de mise en scène ?

Pluridisciplinaire.

Comment recrutez-vous vos comédien.ne.s ? Et qu’attendez-vous d’eux ?

Il n’y a pas de méthode. Des rencontres. Des stages. Avoir travaillé avec eux avant. J’attends une ouverture d’esprit.

Selon vous, quel est le rôle d’un metteur en scène ? Et comment faire une bonne mise en scène ?

Je vois le travail comme un jardinier qui travail avec d’autres jardinier. Ensemble on se perd dans un bac à sable. Au service de l’histoire. Comment faire une bonne mise en scène? Jardinier en détail et étape par étape soigner « la plante » Ensuite, la nature fera les choses.

Quel est le plus gros challenge que vous avez rencontré dans votre carrière ?
Ouf! Chaque création relève de nouveaux défis.

Quelles sont vos plus grandes influences ?

Au théâtre : Brook, Donnelan, Deborah Warner, Zeami. Toute les formes de danses, les peintres, des sportifs, des philosophes.

Quelle est la pièce ou le texte que vous rêveriez de monter ?

Je les faits.

Que souhaitez-vous transmettre durant votre stage au sein du Libre Acteur ?

Le plaisir et l’envie d’apprendre, et que rien n'est acquis.

Sur quels projets travaillez-vous actuellement ?

Plusieurs.

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